Face à la Lumière éternelle, silence du Mystère des mystères,
où la Cause première garde son secret dans le battement d’un cœur invisible,
se dresse l’Un, peintre aux doigts de feu et de nébuleuse,
avant que les dieux anciens n’aient appris à parler.
Il noua sa main dans l’étreinte d’amour
bien avant que l’aube ne sache qu’elle était l’aube.Un seul Être, mille visages voilés :
Ahura Mazda murmure dans la flamme pure,
Jéhovah chante dans le tonnerre du Sinaï,
Allah se cache derrière le voile du vent du désert.
Aucun nom ne l’épuise ; Il est l’Océan
dont chaque vague porte un reflet différent
et pourtant la même eau salée de l’éternité.Long est le chemin vers la perfection,
route de poussière d’étoiles et de larmes humaines,
mais celui qui détient le Savoir absolu
a déjà tracé, dans le secret, la carte de nos pas.Du feu zoroastrien jaillit Zoroastre,
premier prophète aux lèvres de lumière,
il enseigne : bonne pensée, bonne parole, bonne action.
Le paradis n’est pas un ailleurs ;
il est la terre quand le cœur devient jardin.
Les luminaires, bons et sages,
tournent dans leur sphère av ec la précision d’une prière.Sous la tente d’Abraham, en pleine chaleur du jour,
trois inconnus partagent le pain et le sel ;
l’Ancien des jours se dévoile dans leur regard.
À Jérusalem, le char de feu de la Merkabah
traverse l’éther en grondant comme un psaume vivant ;
l’alliance se scelle en intuition, en intelligence, en amour.Puis vient Yeshua, fleur de Jessé,
dont le parfum est pardon et résurrection.
La Trinité danse : Père, Fils, Souffle,
en musique de lyres et de larmes lavées.
Les femmes sacrées, Marie, Myriam, Marie-Madeleine,
étoiles fixes dans la Voie lactée des âmes,
portent en leur ventre et en leur chant
le mystère plus ancien que les planètes.Et voici l’Islam, dernier sceau,
voile tendu sur le même Visage.
Soumission n’est pas servitude, mais retour
à la danse originelle des mondes.
De l’Égypte d’Atoum,
le soleil se lève d’un seul mot ;
le Nil porte encore l’écho de cette syllabe unique.Ainsi toutes les voies convergent
vers le même Feu qui ne consume pas,
vers le même Jardin où les roses n’ont pas d’épines.Femmes divines, intuition faite chair,
musique, danse et chant
tissent entre Thèbes et Jérusalem
un seul manteau de louange.Sous la coupole éternelle des étoiles,
l’Un respire calmement.
Et dans ce souffle,
toutes les prières,
deviennent une seule prière
que le vent emporte
jusqu’au cœur même
du Mystère des mystères.
se dresse l’Un, peintre aux doigts de feu et de nébuleuse,
avant que les dieux anciens n’aient appris à parler.
Il noua sa main dans l’étreinte d’amour
bien avant que l’aube ne sache qu’elle était l’aube.Un seul Être, mille visages voilés :
Ahura Mazda murmure dans la flamme pure,
Jéhovah chante dans le tonnerre du Sinaï,
Allah se cache derrière le voile du vent du désert.
Aucun nom ne l’épuise ; Il est l’Océan
dont chaque vague porte un reflet différent
et pourtant la même eau salée de l’éternité.Long est le chemin vers la perfection,
route de poussière d’étoiles et de larmes humaines,
mais celui qui détient le Savoir absolu
a déjà tracé, dans le secret, la carte de nos pas.Du feu zoroastrien jaillit Zoroastre,
premier prophète aux lèvres de lumière,
il enseigne : bonne pensée, bonne parole, bonne action.
Le paradis n’est pas un ailleurs ;
il est la terre quand le cœur devient jardin.
Les luminaires, bons et sages,
tournent dans leur sphère av ec la précision d’une prière.Sous la tente d’Abraham, en pleine chaleur du jour,
trois inconnus partagent le pain et le sel ;
l’Ancien des jours se dévoile dans leur regard.
À Jérusalem, le char de feu de la Merkabah
traverse l’éther en grondant comme un psaume vivant ;
l’alliance se scelle en intuition, en intelligence, en amour.Puis vient Yeshua, fleur de Jessé,
dont le parfum est pardon et résurrection.
La Trinité danse : Père, Fils, Souffle,
en musique de lyres et de larmes lavées.
Les femmes sacrées, Marie, Myriam, Marie-Madeleine,
étoiles fixes dans la Voie lactée des âmes,
portent en leur ventre et en leur chant
le mystère plus ancien que les planètes.Et voici l’Islam, dernier sceau,
voile tendu sur le même Visage.
Soumission n’est pas servitude, mais retour
à la danse originelle des mondes.
De l’Égypte d’Atoum,
le soleil se lève d’un seul mot ;
le Nil porte encore l’écho de cette syllabe unique.Ainsi toutes les voies convergent
vers le même Feu qui ne consume pas,
vers le même Jardin où les roses n’ont pas d’épines.Femmes divines, intuition faite chair,
musique, danse et chant
tissent entre Thèbes et Jérusalem
un seul manteau de louange.Sous la coupole éternelle des étoiles,
l’Un respire calmement.
Et dans ce souffle,
toutes les prières,
deviennent une seule prière
que le vent emporte
jusqu’au cœur même
du Mystère des mystères.
Before the eternal Light, the silence of the Mystery of mysteries,
where the First Cause keeps its secret in the beating of an invisible heart,
stands the One, painter with fingers of fire and nebula,
creator before names were born,
before the ancient gods learned to speak.
He clasped her hand in the embrace of love
long before dawn knew it was dawn. One Being, a thousand veiled faces:
Ahura Mazda whispers in the pure flame,
Jehovah sings in the thunder of Sinai,
Allah hides behind the veil of the desert wind.
Poème # 14 ''Le secret des secrets''
Reviewed by Laurence G.G.K
on
December 11, 2025
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